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Page:Le Joubioux - Doué ha mem bro.djvu/81

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— 77 Pour ta famille ce ne sera donc point un exil. — Pour ta mère, quel bonbeur de les voir ! — Fran$ois, te dit-elle, les genoux de leur grandmère N’ont point encore porté tes petites filles ! — Tu leur feras voir Téglise de Sainte-Anne, La féte de notre pays, la fète de Notre-Dame, Le tombeau des forts, tués pour leur Dieu, La maison de Cadoudal, mis è mort pour son Boi. A Muzillac, tu leur montreras lendroit Bougi par le sang qu’y versèrent è flots Des enfants, gar$ons pleins de cceur, Sans reproche comme Bayard, et comme lui sans peur. — Bcviens donc, reviens vite è la maison. La Bretagne se plait è voir ses enfants ! LH 4UATBE FBÉBBI, Oa 1« qutre dialectes kretoas, s»roir : de Léti, fc kiit-Brie«r, de Ceneaailie et de Yuues. Le méme père avait engendré, La même mère avait nourri Job, Yves, Guillaume et Jean, Qui se séparèrent n etant qu’enfants. Ils quittèrent la maison de leur père Pour aller chercber fortune. Ils se dirent : adieu, Adie«, frères, voyons du pays. Yves alla vers le couchant ;