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388 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

On lit au verso du premier feuillet; avant le faux titre :

« Pour satisfaire la curiosité de quelques Bibliophiles, ce Livré, réimpression de l’édition originale, a été tiré à treize exemplaires numérotés sur papier vélin à la forme des Manufactures du Marais, plus un exemplaire sur papier de Chine. — Texte et imposition strictement conformes à ceux de « l’édition princeps ».

5b. — C.-A. Sainte-Beuve, de l’Académie française. — Livre d’Amour. Préface par Jules Troubat. Paris, A. Durel, (Imp. Ph. Renouard), décembre 1904; in-8, XV-187 p.

Même épigraphe que ci-dessus.

Il a été tiré 450 exemp. pet. in-8 sur pap. vélin, numérotés à la presse de 1 à 450 ; 50 exemp. in-8 sur pap. du Japon, numérotés de 1 à L; plus quelques exemplaires destinés à être offerts.

B. F. 31 décembre 1904, n° 12122.

Préface et P.-S. (p. V-XII); Note de l’éditeur (p. XIII-XV). L’ODE AU SOIR : Si quelque flûte de Sicile, non numérotée dans l’édition originale, porte le n° XX; par suite, la pièce XX de l’édition de 1843 : Un mot qu’on me redit, est numérotée XXI, et ainsi de suite jusqu’à la pièce XLI devenue XLII. Dans la réimposition pour le tirage sur papier du Japon, les pièces XXVIII à XXXII ayant été mêlées, on réimprime en ce moment les feuilles 15 et 16 de ces exemplaires; tout est régulier avant et après. — Les notes autographes de l’auteur qui se trouvent sur l’exemplaire de Paul Chéron, donné à la Bibliothèque Nationale, ont été reproduites dans cette édition.

6. — [Poésies] s. l. n. d. ; in-8, 29 p. en partie non chiffrées.

Anonyme. — Recueil de treize pièces en vers et en prose, imprimées au recto seulement de chaque feuillet quand la pièce tient sur une page, ou au recto et au verso quand elle est plus longue, et ainsi composé :

P. 1, Épigraphe : Depuis déjà longtemps, je ne chante plus empruntée à un

« poète persan ». P. 3-4, Amie, il faut aimer… (Vers précédés de cette épigraphe : Je ne veux plus, je ne chercherai plus, me disait-elle. — Je répondais: ). P. 5-6, CHANSON: Dans des coins bleus parsemés d’or. P. 7-8, Quand votre père octogénaire. P. 9 (non chiffrée), Plus que narcisse et pâle tubéreuse. P. 11-12, RONDEAU. A UNE BELLE CHASSERESSE. P. 13, SONNET : Une soirée encore était presque passée. P. 15-17, Comment chanter quand l’Amie est en pleurs? P. 19 (non chiffrée), IMITÉ DE L’ANTHOLOGIE [en prose] : Ils disent que votre lèvre charmante… P. 21, (EN VUE D’ELLE), [en prose] : Dans l’amour même, à le prendre au vrai. [A la fin] : (Pensées morales). P. 23-25, A UNE CHASSERESSE. HÉROÏDE : Chez Tibulle, autrefois. P. 27, Dans ces essors fougueux d’un galop insensé. P. 29, SONNET : Osons tout et disons nos sentiments divers.

Les dix pièces de vers indiquées ici ont été réimprimées par l’auteur, sauf la seconde, sans leurs épigraphes ou arguments en prose, dans les Poésies diverses qui forment une sorte de supplément aux Poésies complètes de 1845 (1), et au tome Ier, p. 204-217 de l’édition de Poulet-Malassis.

L’exemplaire décrit ici nous a été communiqué par M. Maurice Tourneux. Le Bulletin mensuel de la librairie D. Morgand, de novembre 1890, annonçait, sous le n° 19194, une plaquette contenant cette brochure reliée avec Un dernier rêve. Sur la garde, S.-B. avait écrit, au-dessous de sa signature : « Ces vers sont de moi ».

Pour plus de simplicité, nous conservons à cette plaquette la date approximative

(1) On trouve d’ailleurs dans cette édition de 1845 six de ces pièces : les 1re, 5e, 6e 7°, 9e et 10e, plus la seconde, imprimée (p. 467-8) dans les Romances.