360 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE
Pensées d’août; 4 dans les Notes et Sonnets ; 3 dans les Romances; des vers en réponse à ceux d’Edouard Turquety (p. 463-464); et (p. 472), une Pensée omise parmi celles de Joseph Delorme, à intercaler après le numéro VI.
I. — Comment chanter quand l’Amie est en pleurs. — A UNE AMAZONE: Dans ces essors fougueux d’un galop insensé. — SONNET : Osons tout et disons nos sentiments divers,
— POUR MON AMI AUGUSTE DESPLACES : De nos folles ardeurs, Amour, que tu l’amuses.
— TROIS PIÈCES DE MOSCHUS : Dans un souffle apaisé, quand rit la mer sereine. Pan aimait Écho, sa voisine. Quittant Pise et ses jeux, Alphée, au flot d’argent. — SONNET : Le vieux coursier hennit aux escadrons fumants. — IMITÉ D’OVIDE : De tous les dons du Ciel, de tout ce que la Terre. — SONNET : J’étais roi arbre en fleur où chantait ma jeunesse.
II. — On parlait de la mort : un ami n’était plus. — LE JOUEUR D’ORGUE : Nous montions lentement, et pour longtemps encore. — SONNET : Mais dans l’autre moitié du rapide passage. — SONNET : J’aime Paris aux beaux couchants d’automne. — LA FONTAINE DE BOILEAU, ÉPITRE : Dans les jours d’autrefois qui n’a chanté Bâville? — MARIA : Sur un front de quinze ans la chevelure est belle.
III. — LE DERNIER DES ONZE SONNETS DE CH. LAMB : Nous étions deux enfants à passer notre enfance. — (UN SOIR, LE LENDEMAIN DU SONNET DE LAMB) : Paroles, vœux d’un cœur amoureux et timide. — SONNET : Ces jours derniers, dans les airs, la Nature. — SONNET, IMITÉ DE RUCKERT : Et moi je fus aussi pasteur en Arcadie.
IV. — CHANSON : Dans les coins bleus parsemés d’or. — BALLADE DU VIEUX TEMPS : A qui mettoit tout dans l’amour. — (UN JOUR, QU’ON CROYAIT AVOIR TROUVÉ) : Il est trouvé le bonheur et le charme.
L’avertissement des Pensées d’Août, septembre 1837, est suivi d’un P.-S, de décembre 1844, où il est dit que « l’auteur a composé en tout quatre recueils de vers dans chacun desquels, n’aimant pas trop à se répéter, il aurait voulu avoir fait quelque chose de nouveau et de distinct. On a dans Joseph Delorme et Les Consolations les deux premiers de ces recueils; les Pensées d’Août sont le quatrième. Entre celui-ci et Les Consolations, il y a donc, à certains égards, une lacune, un intervalle [le Livre d’Amour]: la nuance certainement est autre… ».
10. — Poésies diverses. S. l. ( [Paris], De l’Imprimerie de Crapelet, rue de Vaugirard, 9), n. d. [1845] ; in-12, 1 f. (faux titre), 44 p.
B. F. 2 août 1845, n° 3953.
Anonyme. — Brochure sans titre, en tête de laquelle on lit (p. 1) : « (On a fait réimprimer ici, à un petit nombre d’exemplaires, et avec quelques additions, ces quelques pièces qui rappellent plus ou moins le ton de Joseph Delorme, et qui se placeraient naturellement après, dans le recueil des Poésies complètes. — Voir l’édition de 1845) ».
Ces poésies diverses ne forment pas, à proprement parler, un supplément au volume de 1845, car sur les trente-six pièces dont elles se composent, huit seulement manquent à celte édition; ce sont : ÉPODE. Le matin en passant sous l’humide ramée (p. 4-5). — Quand votre père octogénaire (p. 8-9). — Plus que narcisse et pâle tubéreuse (p. 9). — A UNE CHASSERESSE ENCORE. HÉROÏDE : Chez Tibulle, autrefois, Sulpicie à Cérinthe (p. 12-14). — A MON CHER MARMIER : Oh! oui, comme autrefois, comme aux jours de folie (p. 28-30). — Sous L’ODÉON. A AUGUSTE DESPLACES : O la belle élancée,
élégante et nu-tête (p. 31-32). — A H AVEC UN MARC-AURÈLE QU’ELLE A DEMANDÉ:
Voici donc le Stoïque et sa mâle sagesse (p. 37-38). — SONNET. A MARIE, DITE LA PETITE BOHÊME : Ces beaux petit; cheveux aux doux flots ondulés (p. 40).
Le sonnet : Le vieux coursier hennit aux escadrons fumants (p. 186 de l’édition de 1815) porte (p. 39) une dédicace « A la Comtesse Marie d’…. ».