Page:Le Magasin des enfans - Tome 1.djvu/94

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9 E 6 B’ K r A ix S. Bl M A A» w, B p X N E- Je vois bien qu’ij faut faire ce que vous voulez , me&dames. Quand vous êtes bonne fille f je n’ai pas le cofurage dé vous rien refuseriallojis donc no^s asseoir dans le fiardin, et je vous dirai le coûte que je vous ai promis la dernière fois.j ’ * .

La BELLE et la BETE, Conte.

Il y avait une fois un marchand, qui était extrêmement riche. Il avait six enfans, trois garçons et trois filles, et, comme ce marchand était un homme d’esprit, il n’épargna rien pour l’éducation de ses enfans, et leur donna toutes sortes de maîtres. Ses filles étaient très-belles ; mais la cadette, sur-tout, se faisait admirer, et on ne l’appelait, quand elle était petite, que la belle-enfant ; en sorte que le nom lui en resta ; ce qui donna beaucoup de jalousie à ses sœurs. Cette cadette, qui était plus belle que ses sœurs, était aussi meilleure qu’elles. Les deux aînées avaient beaucoup d’orgueil