Aller au contenu

Page:Le Messager Évangélique, Vol. 1, 1860.pdf/138

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
134
Le Messager Évangélique.

Notre marche ici-bas doit être en rapport avec la position que nous avons en Christ et avec tout ce qui nous attend. Nous avons donc à nous poser cette question : Quelle doit être notre marche dans ce monde en vertu de notre titre d’enfants de Dieu, de rachetés de Christ, d’héritiers de toutes choses avec lui ? Quelle doit être notre marche et notre vie en vertu de notre état de saints et parfaits en Christ, étant la demeure du Saint-Esprit, la maison de Dieu par l’Esprit ; en vertu enfin de notre attente de Jésus qui dit : « Je viens bientôt ? » (Apoc. XXII, 7.)

Dieu déploie la puissance extraordinaire de sa grâce, non-seulement dans le don de son Fils ; mais aussi en faisant marcher son enfant à sa gloire, quoiqu’il traîne encore une chair de péché en traversant une terre ennemie. Oui, Dieu veut faire marcher ses enfants par la foi, et dans le discernement de tout ce qui fait opposition et contraste à la sainte nature de Dieu.

Voilà le miracle que la puissance de Dieu est capable d’accomplir dans notre infirmité, « afin que sa sagesse infiniment variée soit maintenant donnée à connaître aux principautés et aux autorités dans les lieux célestes par le moyen de l’Assemblée. »

Dieu veut se glorifier ici-bas par notre moyen ; il travaille à produire en nous des fruits de l’Esprit et de la foi, en vue du jour où Christ sera manifesté avec ses saints. Le passage (2 Thess. I, 10) nous dit : « quand il sera venu pour être en ce jour-là glorifié dans ses saints et rendu admirable dans tous ceux qui croient. » Pesons un peu ces mots : « glorifié dans ses saints ; » il n’est pas dit glorieux (quoiqu’il soit pourtant vrai qu’il est couronné de gloire), mais glorifié, comme chose