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Le songe de Nébucadnetzar.

mais. Il y a des choses secrètes qu’il ne nous appartient pas de connaître, et que le Dieu de gloire s’est réservées pour lui-même ; — mais dans les richesses de sa grâce, ce même Dieu nous a révélé les choses dont nous devons avoir l’intelligence et dont il veut nous faire jouir selon les desseins de sa sagesse. Ces choses, il a voulu qu’elles fussent écrites dans sa Parole « pour nous et nos enfants à jamais, » et elles ne sont plus secrètes : elles sont révélées. Dieu porte notre attention sur elles, il nous donne les secours de son Esprit pour les étudier et déclare bienheureux celui qui garde les paroles de la prophétie[1]. Puissions-nous donc être enseignés pour comprendre les détails du songe ou de la vision dont nous allons nous occuper.

Tu contemplais, ô roi ! — et voici, une grande statue ; — et cette grande statue, dont la splendeur était excellente, était debout devant toi, — et elle était terrible à voir. La tête de cette statue était d’un or très-fin ; — sa poitrine et ses bras, d’argent ; — son ventre et ses hanches, d’airain ; — ses jambes, de fer, et ses pieds, en partie de fer et en partie de terre. — Tu contemplais jusqu’à ce qu’une pierre fut coupée sans main, laquelle frappa la statue en ses pieds de fer et de terre, et les brisa. — Alors furent brisés ensemble le fer, la terre, l’airain, l’argent et l’or, et ils devinrent comme la paille de l’aire d’été que le vent transporte çà et là ; et il ne fut plus trouvé de lieu pour eux ; mais cette pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne et remplit toute la terre. — C’est là le songe (v. 31-36).

  1. Comp. Dan. IX, 2 ; 1 Pierre I, 10-12 ; 2 Pierre I, 19-21 ; Apoc. I, 3.