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Page:Le Messager Évangélique, Vol. 2, 1861.pdf/106

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Le Messager Évangélique.

péché, à salut à ceux qui l’attendent. » Dans les épîtres aux Thessaloniciens, cette venue est présentée comme avertissement, aussi bien que comme l’objet de l’espérance bénie des saints : « Car vous savez vous-mêmes très-bien que le jour du Seigneur vient comme un larron dans la nuit. Quand ils diront : Paix et sûreté, alors il leur surviendra une subite destruction…, et ils n’échapperont pas ».

Nous voyons d’après cela l’étonnante différence qui existe entre la venue de Christ pour le monde, et sa venue pour ceux qui croient en lui. Pour le monde, il vient comme juge et des vivants et des morts (voyez Malachie) : mais dans ce chapitre XIV de Jean, nous trouvons une merveilleuse différence dans le principe et l’esprit qui caractérisent l’attente de Christ, pour le croyant.

Il est écrit dans Apoc. I, 7 : « Voici, il vient avec les nuées, et tout œil le verra, et ceux qui l’ont percé, et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui », et dans Mal. III : « Mais qui pourra soutenir le jour de sa venue ? et qui pourra subsister quand il paraîtra ? »

Cher lecteur, permettez-moi de vous faire cette question : Pourriez-vous subsister devant lui en ce jour-là ? Pensez-vous que vous auriez assurance devant lui à sa venue ? Pourriez-vous dire : « Voici, c’est ici notre Dieu ; nous l’avons attendu » ? Pourriez-vous dire : C’est celui que j’ai aimé et que j’ai ardemment désiré ? Les hommes jugent toujours d’après ce qui les arrange. Dans 1 Thess. IV, il est dit : « Nous serons toujours avec le Seigneur. » Eh bien ! êtes-vous préparé pour être toujours avec le Seigneur ? Avez-vous une telle as-