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Page:Le Messager Évangélique, Vol. 2, 1861.pdf/125

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Numéro 7.
15 Avril 1861.
LE MESSAGER ÉVANGÉLIQUE.

Apocalypse, XXI et XXII.

Nous avons ici la description de la cité céleste. Elle est appelée « l’Épouse de l’Agneau, la femme, » afin que nous sachions comment reconnaître son identité. Néanmoins ce nom d’« Épouse, » en lui-même, ferait naître un tout autre enchaînement de pensées. Mais il est important d’identifier la cité avec l’Épouse, et de donner à la cité céleste, en contraste avec Babylone, son véritable caractère. L’état qui est décrit ici n’est pas l’état parfait et éternel, comme le montrent ces paroles : « les feuilles de l’arbre sont pour la guérison des nations ; » quoique évidemment les saints célestes eux-mêmes soient parfaits. C’est le grand centre de Dieu, le centre céleste de tout ce qu’il a réuni en puissance et en gouvernement, — la capitale céleste, pour ainsi dire, de son royaume millénial ; c’est pourquoi cet état nous est présenté en connexion avec Christ, et il en est parlé comme d’une cité. Elle sera, après Christ, la manifestation et le centre de la gloire. Et nous devons rendre grâces à Dieu, non-seulement de ce qu’il nous