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Page:Le Messager Évangélique, Vol. 2, 1861.pdf/128

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Le Messager Évangélique.

cesse, quand toutes choses ont clé parfaitement rétablies dans l’ordre — et que Dieu est tout en tous. Mais quoique le règne médiatorial ait été remis à Dieu, il est clair que Christ ne cesse pas d’être homme. C’est là une partie de sa perfection ; et elle demeure à toujours. Au lieu de continuer son règne médiatorial, « quand il aura aboli toute principauté, et toute autorité,… » il remet « le royaume à Dieu le Père. » Le résultat ne passera point. La gloire personnelle qui lui est propre ne pas sera jamais. La gloire médiatoriale aura une fin ; sa gloire personnelle ne saurait jamais finir.

Il est bon de remarquer que quand l’ange (ch. XVII, 1) vient montrer Babylone, il décrit ainsi la grande étendue de son influence : « Assise sur plusieurs eaux ; » ici, quand il vient montrer la Nouvelle Jérusalem, il n’y a rien à ajouter à son sujet : c’est assez de dire qu’elle est « l’Épouse de l’Agneau, la femme. » La prostituée pouvait être assise sur la Bête, et répandre au loin la corruption ; elle avait une puissance immense ; mais elle était sans affections. Tandis que la prostituée dit : « Je suis assise en reine… et je ne verrai point de deuil, » l’Épouse sent qu’elle n’est pas à elle-même, mais qu’elle appartient à un autre. Tandis que l’esprit de Babylone, c’est d’aimer l’influence, d’être « assise sur plusieurs eaux, » le caractère de la dépendance distingue l’Épouse. Ah ! chers amis, si nous cherchons la puissance ou l’influence mondaine, l’esprit de Babylone est en nous. La seule influence que nous devrions rechercher, quant à notre service ou à tout autre égard, c’est le résultat de rattachement à Christ seul, et de notre dépendance de lui-même. L’affection pour lui est la seule chose. Si cette affection existe, il y aura abon-