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Page:Le Messager Évangélique, Vol. 2, 1861.pdf/133

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Apocalypse XXI et XXII.

gloire de Dieu. Le vase n’est rien, sinon en tant qu’il est reconnu de Dieu et rempli par lui ; et c’est ainsi que la chose arrive simplement à l’âme et la rend heureuse. Du moment que je vois tout cela comme le déploiement de la gloire de Dieu, mon âme trouve le repos et la paix. Il m’a ramassé, moi pauvre pécheur, afin qu’il fût pleinement connu que sa grâce seule avait fait cela ; et je sais que son amour surpasse toute connaissance. Et bien plus encore : je sais que je ne sortirai jamais de cette position bénie ; car l’amour de Dieu est infini ; et si je suis placé dans ce qui est infini, il est vrai que je ne puis le mesurer, mais je sais que je ne puis jamais en sortir.

« Son luminaire était semblable à une pierre très-précieuse, comme à une pierre de jaspe cristallin. » Quand il est parlé de la gloire de Dieu manifestée, comme l’homme peut la voir, il est dit qu’elle est « semblable à une pierre de jaspe et de sardius » (Apoc. IV, 3). De même la lumière de cette cité est semblable « à une pierre de jaspe cristallin. » C’est d’une gloire divine qu’elle est revêtue. L’Écriture nous donne l’intelligence de ce que signifient ces figures, si, étant enseignés par l’Esprit de Dieu, nous prenons la peine d’en comparer les déclarations. Ces pierres précieuses ne nous donnent pas le simple éclat de la lumière sans couleur ; c’est là ce qu’est Dieu ; car si je considère Dieu, — ce qu’il est essentiellement, — il est lumière. « Dieu est lumière. » Mais s’il se montre à travers les larmes et les chagrins de cette vie, alors j’ai l’arc-en-ciel. La lumière est divisée en divers rayons, comme brillant à travers un prisme. Ainsi dans ces pierres précieuses nous avons, non pas la gloire essentielle de Dieu