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Page:Le Messager Évangélique, Vol. 2, 1861.pdf/145

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Numéro 8.
30 Avril 1861.
LE MESSAGER ÉVANGÉLIQUE.

Apocalypse, XXI et XXII.

(Suite de la page 130.)

Et la cité « avait une grande et haute muraille ; elle avait douze portes. » Cela indique une sécurité parfaite. Quand les hommes cherchent à protéger un lieu, ils bâtissent de hautes murailles d’une immense épaisseur. Ainsi cette cité, qui est le siège de la royauté, a une grande et haute muraille qui manifeste la majesté de Dieu, son architecte. Elle jouit d’une sécurité parfaite, dans une dignité qui l’isole, pour ainsi dire, en sorte qu’il est impossible que personne y entre, sinon ceux qui y appartiennent.

« Aux portes douze anges. » Les anges se tiennent aux portes comme des gardiens. Élevés au-dessus de nous dans la création, ils ne sont ici que gardiens des portes ; ils sont portiers à l’égard de cette cité de Dieu, montrant que toute la puissance de la Providence ne fait que concourir à cette gloire.

Sur les portes étaient écrits les noms « des douze tribus des fils d’Israël, » indiquant, comme étant de