Nous savons qu’il a manqué à sa responsabilité et que son infidélité fut une porte ouverte à l’ennemi, qui sut en profiter ; en conséquence, le tableau qu’offre actuellement l’intérieur de la maison de Dieu, est celui d’une maison dégradée, où la volonté de l’homme est le mobile de tout ; c’est pourquoi, s’il s’agit de fidélité et de témoignage au milieu des hommes, c’est individuellement que ce service s’accomplit. C’est ce que l’Esprit nous enseigne, car après que la chute de l’Église fut constatée (Apoc. II, 5), et que le mal y eut pénétré, il fut dit : « À celui qui vaincra ». — Grâces soient rendues au Seigneur, sa joie à Lui sera néanmoins la portion de ceux qui, durant son absence, se seront attachés à relever son honneur au milieu du mal. Que sa grâce nous rende tous fidèles, et pleins de cœur pour son nom. Amen !
Le Kénien.
L’Écriture nous révèle l’histoire d’une portion de la tribu ou nation des Kéniens, portion détachée du reste, et qui vient, en quelque sorte, tomber dans le courant des destinées d’Israël. Cette histoire occupe, il est vrai, seulement un petit espace dans le récit sacré, en comparaison de celle d’Israël ; néanmoins elle est pleine d’instructions importantes, et même d’instructions que l’histoire d’Israël ne saurait donner aussi clairement, ni aussi simplement.
Chaque fois que nous ouvrons l’Ancien Testament, il est bon de nous rappeler ces paroles de l’apôtre Paul : « Toute Écriture est divinement inspirée et utile pour