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Page:Le Sylphe - Poésies des poètes du Dauphiné, tome 1, 1887.djvu/53

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POESIES DES POETES DU DAUPHINE 47 MON CŒUR A mon Ami Toi que je chéris tant, connais-tu bien mon âme ? Connais-tu bien ce cœur qui, semblable à la mer, A des récifs cachés, des écueils que la lame Vient souvent caresser avec son flot amer? Comme elle, il a ses jours de calme et de tourmente, Comme elle, il a ses jours de joie et de douleur, Mais la mer est cruelle et mon âme est aimante, Et mainte perle, ami, dort dans sa profondeur. Léon NICOLAS-CHAMPION.