dit, l’adoption des enfans de Dieu, la gloire, l’alliance, la loi, le culte de Dieu et les promesses qui, selon lui, doivent s’accomplir, non littéralement, mais spirituellement en Jésus-Christ. C’est pourquoi il dit dans son Epitre[1] aux Galates, que Jésus-Christ nous a délivré de la malédiction de la loi, afin que la bénédiction, promise à Abraham, fut accomplie dans les Gentils par Jésus-Christ, et que par la foi nous reçussions l’Esprit, qui nous avoit été promis. Or Dieu, dit-il, fit ces promesses à Abraham et à son fils Isaac. Il ne lui dit pas, dit-il, à vos fils, comme s’il eut parlé de plusieurs, mais à votre fils, comme parlant d’un seul, qui est Jésus-Christ, dit-il, de sorte que la loi, qui a été donnée 400 ans après les dites promesses, nous a servi, dit-il, comme d’un Précepteur pour nous conduire à Jésus-Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi, et depuis que la foi est venue, nous ne sommes plus, dit-il, sous le Précepteur, parce que vous êtes tous enfans de Dieu, par la foi en Jésus-Christ. Ainsi continue-t-il, il n’y a plus de Juifs, ni de Grecs, ni de libres, ni d’esclaves, ni d’hommes, ni de femmes ; mais vous êtes tous un en Jésus-Christ. Vous êtes donc, leur disoit-il, les enfans d’Abraham et par conséquent les héritiers selon la promesse : laquelle promesse ne doit cependant, selon lui, s’accomplir que spirituellement en Jésus-Christ. C’est pourquoi il dit dans son Epitre[2] aux Ephésiens, que Dieu nous a béni en Jésus-Christ de toutes les bénédictions spirituelles