Page:Le Théâtre de la Révolution. Le Quatorze Juillet. Danton. Les Loups.djvu/292

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


PERSONNAGES


QUESNEL, commissaire de la Convention. Soixante ans. Gros, sanguin, goutteux, marchant péniblement ; les traits bouffis, l’air assoupi, mais l’œil vif et dur, avec de brusques éclats de colère.
TEULIER, commandant, membre de l’Académie des Sciences. Quarante ans. Froid, correct, soigné, boutonné de la tête aux pieds dans une grande redingote, avec les trois couleurs ; les cheveux très courts. Très grand, très droit, l’air d’un puritain énergique, et, par moments, fanatique ; parlant de façon tranchante, sans gestes.
VERRAT, commandant, charcutier. Même âge. Rouge de peau, cheveux très blonds, taillés en brosse ; énorme tête ; grosses oreilles avec des anneaux ; athlétique ; large dos ; mains poilues aux doigts rongés. Débraillé, tonitruant, sacrant, frappant du poing en parlant.
D’OYRON, commandant, ci-devant. Cinquante ans. D’une mise recherchée, qui contraste avec les autres ; les cheveux longs et poudrés ; maigre, petit, pincé, ironique et hautain.
CHAPELAS, général. Quarante-cinq ans. Un boutiquier sans caractéristiques, que son air buté.
VIDALOT, chef de brigade, garçon d’écurie. Trente-cinq ans. Parlant difficilement, avec une langue pâteuse, et de gros rires pesants. Nature apathique et brutale.
BUQUET, capitaine, clerc d’avoué. Moins de trente ans. L’air déluré, vif et grimaçant.
JEAN-AMABLE, sous-lieutenant. Moins de vingt ans. Petit bourgeois, avec de bonnes joues d’enfant, et une exubérance joyeuse.
L’Espion, paysan rhénan.
L’Aubergiste.
Officiers, Soldats et Foule.