Pourquoi ?
C’est excessivement meurtrier, où je fais ma promenade. Il se trouvera peut-être une balle intelligente pour arranger les choses.
Que dis-tu, Verrat ?
Eh bien, quoi ? — Tu ne vois pas que je plaisante ?
Il faut toujours agir selon la justice, Verrat.
Parbleu !
Il est temps que je parte. Je ne vous reverrai pas sans doute avant demain matin. Bonne chance, camarades.
Salut et victoire.
Scène IV
Celui-là, c’est un bon patriote, et un savant, à ce qu’on dit. Mais on n’est jamais à l’aise avec lui. Il est froid et cassant ; pas moyen d’être un peu familier. Il se tient sur la réserve, il ne rit jamais, il ne dit pas ce qu’il fait ; on ne sait même pas qui est sa maîtresse. Je n’aime pas qu’on se surveille toujours ainsi. Quand on est entre camarades, il faut pouvoir se déboutonner franchement ! que diable !