Ils ont caché là-dessous des milliers de tonneaux de poudre.
C’est pour cela qu’on n’en trouve plus nulle part.
Crois-tu qu’une armée se promène sous terre, aussi aisément qu’une bande de rats ?
Tiens, parbleu ! ils ont des souterrains qui vont de la Bastille à Vincennes.
Tout ça, ce sont des contes de peau d’ânon.
Le bruit s’éloigne.
Je vas toujours voir dans la cave. Viens-tu avec moi, Camuset ?
Dans la cave ? Ah ! la, la ! — Ils cherchent un prétexte pour s’huiler le gosier. Nous, finissons notre travail.
Ah ! bon Dieu !
Qu’est-ce que tu as ?
J’ai ça, ça, qui me pèse sur le dos. Toutes les fois que je me retourne et que je la vois, cette Bastille, cela me serre à la gorge.
Bon ! L’un regarde sous terre, l’autre regarde en l’air. Ne te retourne pas, et travaille.