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DU LIVRE TROISIÈME.

et tenaient appliquée sur la poitrine une image de la Vierge avec l’enfant Jésus dans ses bras.

Ils confessaient leurs péchés, donnaient six deniers tous les ans, et s’engageaient à prendre les armes toutes les fois qu’ils en seraient requis. Le charpentier dont le zèle était secondé par les prédications de l’évêque du Puy, fit voir le modèle de l’image qui devait servir d’enseigne à la confrérie ; il attesta qu’il l’avait reçue du ciel, et la confrérie fut formée. Tels étaient les mobiles de la politique pendant ces siècles d’ignorance et de crédulité.

Hist. de Langued., t. 3, p. 64.

(3) Le pays déjà appelé Languedoc, avant sa réunion à la couronne, a long-temps conservé le nom de Province, que les Romains lui avaient donné et qui s’est maintenu dans le territoire appelé Provence, sur la rive gauche du Rhône. Auparavant la Province comprenait tout le pays où l’on parlait la langue romane. Les poètes de cet idiome ont été appelés Provençaux ; il eût été plus exact de leur donner le nom de Provinciaux.

Voy. Hist. de Langued., t. 3, p. 13.


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