Page:Le dernier des Trencavels 2 Reboul Henri.djvu/176

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
162
LE DERNIER

dre. Ceux de la guerre et des passions politiques, les avaient remplacés ; il fallait se battre et vaincre avant de revenir à l’amour.

Parmi les chants nouveaux qui prirent alors naissance dans cet asile des Muses, on remarqua celui où le trouveur Adhémar entreprit de célébrer les effets bizarres et contradictoires de l’interdit ; il était conçu en ces termes(7) :

« Dieu est le père commun de tous les hommes, et nul ne peut séparer ce père de ses enfans.

« Il est au pouvoir des chapelains de nous séparer des chapelains, mais ils ne peuvent nous interdire Dieu.

« Dieu est avec ceux qui aiment et donnent, non avec ceux qui haïssent et retiennent.

« Dieu ayant en sa présence les esprits dont il se sert pour diriger les mondes et les royaumes, fit entendre ces paroles :

« Les prêtres de mon Église se sont faits princes de la terre, et le successeur du