cha du roi, et lui dit : « Ô notre roi, voici un petit oiseau que j’ai attrapé par le pied, et que je t’apporte à cause de sa belle voix ! Car il gazouille agréablement ! » Et il donna de petits coups sur le nez de Hassân, en lui disant : « Chante un peu devant le roi ! » Et Hassân, qui ne comprenait pas le langage du géant, crut que sa dernière heure était arrivée, et se mit à se débattre, en s’écriant : « Ah ! qui me sauvera ? Ah ! qui me délivrera ? » Et le roi, en entendant cette voix, se convulsa et se trémoussa de joie, et dit au géant : « Par Allah ! il est charmant ! Et il faudra le porter sur-le-champ à ma fille qu’il enchantera ! » Et il ajouta, en se tournant vers le géant : « Oui ! hâte-toi de le mettre dans une cage, et d’aller le suspendre dans la chambre de ma fille, près de son lit, afin qu’il puisse la distraire par ses chants et son gazouillement…
— À ce moment de sa narration, Schahrazade vit apparaître le matin et, discrète, se tut.
LA SIX CENT QUATRIÈME NUIT
Elle dit :
« … Oui ! hâte-toi de le mettre dans une cage, et d’aller le suspendre dans la chambre de ma fille, près de son lit, afin qu’il puisse la distraire par ses chants et son gazouillement ! »