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Page:Le mécanisme du toucher, Marie Jaëll.pdf/115

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EMPREINTES DANS L’EXÉCUTION DES ŒUVRES MUSICALES

des premiers temps exclusivement au cinquième et au pouce, et rendre par ce fait, grâce à la localisation des contacts, la sonorité bien plus harmonieuse.

L’exemple suivant (voir fig. 34) nous offre dans le premier et le second groupe une série de trois notes jouées simultanément. Nous avons superposé les empreintes des trois contacts afin d’établir leurs rapports respectifs qui témoignent de la souplesse des mouvements réalisés par l’exécutant, et de l’harmonie évoquée par sa sonorité.

Quant aux trois derniers groupes d’empreintes dans chacun desquels deux notes de la main droite et trois notes de la main gauche ont été jouées simultanément, ils nous serviront à exposer les soulèvements alternatifs des deux mains que comportent ces contacts.

Dans la main droite l’exécutant soulèvera l’avant-bras conformément au mouvement glissé de l’attaque du pouce, qu’il se fasse soit par une inclinaison montante à droite, soit par une inclinaison descendante à gauche. Dans le premier cas, il fera avec l’avant-bras une courbe simple de gauche à droite (voir fig. 35) ; dans le second cas il fera une courbe préparée par un élan en sens inverse (voir fig. 36). L’un et l’autre procédés sont rationnels. Mais il est à remarquer que ces différences de mouvements nécessitent toujours dans l’agencement des mouvements de l’autre main des combinaisons correspondantes.

Il est admissible en principe qu’en raison des dispositions des empreintes, on ne pourra agencer ces mouve--