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Page:Le mécanisme du toucher, Marie Jaëll.pdf/153

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faisant vis-à-vis, on met, avant de commencer l’exercice, a, dans la main droite la première phalange de l’index en extension forcée, les dernières en flexion extrême de sorte que la face palmaire de la phalangette soit tournée vers celle de la première phalange (voir index droit, fig. 47) ; b, dans la main gauche les trois phalanges de l’index en demi-flexion (voir l’index gauche, fig. 18).

L’exercice consiste en quelque sorte à enrouler et à dérouler les deux index simultanément en sens inverse. L’extrémité de l’index droit exécute le 1er mouvement circulaire en s’éloignant de la paume de la main (voir fig. 49), tandis que l’extrémité de l’index gauche exécute le 2e mouvement circulaire en se rapprochant de la paume de la main (voir fig. 50).

Grâce à cet agencement inverse on trace simultanément du bout des deux index un mouvement circulaire dans le même sens. Ces mouvements sont continués sans interruption jusqu’à un certain degré de fatigue. Généralement on ne peut les continuer plus de quelques minutes.

À la suite de l’exercice de ces mouvements, plusieurs particularités fonctionnelles nous ont frappée.

1o Par la répétition des mouvements isolés des index l’immobilité des autres doigts augmente progressivement ; au bout d’une vingtaine ou trentaine de mouvements toute perception du moindre tremblement visible disparaît. Par contre, les index qui tracent les mouvements semblent se mouvoir de plus en plus aisément.