Page:Le roman de la luxure, tome 2, Miss Aline, 1903.djvu/149

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était aisé d’encourir la pénalité ; elle n’avait qu’à négliger beaucoup ses devoirs et elle était sûre de trouver ce qu’elle cherchait. Elle le fit en effet, et il en résulta ce qu’elle en espérait. Quand elle eut reçu sa fessée, elle accourut au pavillon, et sans aucun préliminaire, m’appela pour la foutre de suite, et il se passa alors urne scène absolument semblable à celle qui avait eu lieu lorsqu’Elise avait été fouettée ; Marie, cependant, ne se jeta pas dans les bras de miss Frankland comme avait fait Elise.

Comme l’autre fois, miss Frankland s’était retirée dans sa chambre après avoir donné la punition, et elle redescendit tard avec une figure toute rouge et des yeux brillants. Je fus alors convaincu qu’elle était elle-même très excitée par l’action de fouetter, et je commençai à croire qu’avec de telles passions, si je pouvais l’exciter d’une manière quelconque, j’arriverais à ce que je désirais.

Quand ces idées libertines furent une fois entrées dans ma tête, les désirs de la posséder me la firent voir avec tous les charmes de la beauté, et je devins très avide et