Page:Le vol sans battement.pdf/269

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

COURANTS ASCENDANTS


Il a été souvent parlé de ce genre de courant d’air. On a mis sur son compte beaucoup d’explications qui, sans lui, seraient restées en détresse. Il est, au reste, d’un emploi commode dans le vol plané, car il simplifie tout. Avec le courant ascendant, il n’y a plus de difficulté d’ascension. Donnez-lui une certaine puissance et tout monte en l’air, même les pierres, même les toits des maisons.

Il n’a qu’un défaut, c’est d’être d’une rareté désespérante.

Effectivement, il ne peut se produire que dans quelques cas.

Un flanc de montagne contre lequel le vent frappe et s’échappe par le haut.

La trombe produite ordinairement par la rencontre de deux couches d’air se mouvant en sens contraire, mais aussi d’autres fois sans cause appréciable.

Enfin, les grands phénomènes aériens, comme le courant circulaire qui transporte l’air froid du pôle à l’équateur et vice versa : mouvement trop vaste pour pouvoir servir aux oiseaux.

De ce genre de courants, les plus petits sont seuls utilisables dans le vol plané. Je n’ai jamais vu un oiseau s’approcher de la trombe, même de ces petites colon-

17