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Page:Lecompte - Catherine Tekakwitha, le lis des bords de la Mohawk et du St-Laurent, 1927.djvu/181

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CHAPITRE HUITIÈME


Quelques-unes des vertus de Catherine Tekakwitha, notamment sa dévotion à la Passion du Sauveur et son amour pour la très sainte Eucharistie.


Dans son merveilleux traité des vertus, [1] l’Ange de l’École nous marque bien leur nature, leur variété, leur descente dans l’âme justifiée avec le splendide cortège des dons du Saint-Esprit, les suites de leur présence, leurs activités, entraînant l’homme vers sa fin sublime qui n’est autre que celle de Dieu même. Il place devant nous les quatre grandes vertus morales sur lesquelles pivotent toutes les autres, indiquant son rôle à chacune d’elles : le discernement à la prudence, la droiture à la justice, la fermeté à la force, la modération à la tempérance. Puis ce sont les trois vertus théologales qui dominent tout cet assemblage magnifique, en s’unissant à Dieu même dans ses attributs : sa véracité par la foi, sa fidélité par l’espérance, son infinie bonté par la charité.

Il y a plus encore. Car les sept dons du Saint-Esprit dont le rôle propre est de rendre

  1. Summa theol., la 2ae qq. lv-lxx.