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Page:Lecompte - Catherine Tekakwitha, le lis des bords de la Mohawk et du St-Laurent, 1927.djvu/293

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le tombeau de catherine

conter plusieurs guérisons merveilleuses d’adultes, dues à la puissance d’intercession de la sainte. Il termine par ces mots :

« Elle n’en use pas de la sorte à l’égard des enfants malades (iroquois) pour lesquels on la prie, et l’expérience fait voir que la terre de son tombeau qui guérit les personnes avancées en âge, semble plutôt attirer ceux-ci dans le ciel. Aussi sa fosse est-elle entourée des enfants qui sont morts depuis qu’elle y est, comme si cette première vierge iroquoise, que nous croyons être dans la gloire, prenait plaisir que son corps chaste fût environné de ces petits innocents, comme d’autant de lys. »

Cette gracieuse image rappelle la délicate phrase du P. Chauchetière à l’occasion de la fuite de Catherine des bords de la Mohawk : « J’ai considéré jusques à présent, dit-il, Catherine comme un lis entre les épines ; nous allons voir comme Dieu a transplanté ce beau lis et l’a mis dans un jardin rempli de fleurs, je veux dire dans la mission du Sault. »

Le mot est resté.

Catherine Tekakwitha a été dans l’Église de Jésus-Christ un lis très pur, et comme le Bien-Aimé des Cantiques, elle se plaît parmi les lis.