Page:Leconte de Lisle - Œuvres, Poèmes tragiques.djvu/40

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Par la chaîne d’or des étoiles vives
La Lampe du ciel pend du sombre azur
Sur l’immense mer, les monts et les rives.
Dans la molle paix de l’air tiède et pur.
Bercée au soupir des houles pensives,
La Lampe du ciel pend du sombre azur
Par la chaîne d’or des étoiles vives.

Elle baigne, emplit l’horizon sans fin
De l’enchantement de sa clarté calme ;
Elle argente l’ombre au fond du ravin,
Et, perlant les nids posés sur la palme,
Qui dorment, légers, leur sommeil divin,
De l’enchantement de sa clarté calme
Elle baigne, emplit l’horizon sans fin.