Page:Leconte de Lisle - Derniers Poèmes, 1895.djvu/44

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Inépuisable Pan, vieux et toujours nouveau,
Toi qui fais luire au loin, pour des races meilleures,
Comme un pâle reflet de quelque vain flambeau,
L’Espérance stérile, hélas ! dont tu nous leurres,
Et qui roules, marqués d’un implacable sceau,
Les siècles de ton rêve aussi prompts que des heures,
Salut, ô Dieu terrible, Origine et Tombeau !