Page:Leconte de Lisle - Poëmes antiques, 1852.djvu/110

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ÉPODE.


          Ciel natal, lumière si douce,
De ton plus bel éclat resplendis à mes yeux !
Ô nymphes aux pieds nus, sur un mode joyeux
          Du Taygète foulez la mousse ;
Ô Démodoce, chante un hymne harmonieux !
Aux sons des lyres d’or, en longues théories,
          Les tempes de roses fleuries,
Femmes de Sparte, allez vers les sacrés autels ;
          Et que le sang pur des victimes
Et l’encens à longs flots et les chœurs magnanimes,
          Dans l’Olympe aux voûtes sublimes
          Réjouissent les Immortels !


DÉMODOCE.


Interrompez vos chants, ô vierges innocentes.