Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Aphrodite au sein rose, ô reine à tête blonde,
Volupté, dont le rire a conquis des autels !
Vous tous, du divin Zeus, salut, enfants sans nombre,
De l’Olympe éthéré jusqu’à l’Érèbe sombre,
Fruits de ses mille hymens, monarques étoilés
Qui régnez à ses pieds et brillez à son ombre,
Vous ne descendez point aux tombeaux désolés.
Vous êtes sa pensée aux formes innombrables,
Vous êtes son courroux, sa force et sa grandeur.
Salut, déesses, dieux ! soyez-nous favorables,
Salut, rayons vivants tombés de sa splendeur.
LE CHŒUR
Quel nuage a couvert de son ombre fatale