Page:Leconte de Lisle - Poëmes antiques, 1852.djvu/325

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Entourez-les, enfants, de pieuses amours !
Et que les dieux, contents de vos vertus naissantes,
Vous prodiguent longtemps leurs faveurs caressantes ! —
Il dit, et disparaît ; mais la sublime voix,
Dans le cours de leur vie entendue une fois,
Ne quitte plus jamais leurs âmes enchaînées ;
Et quand l’âge jaloux a fini leurs années,
Des maux et de l’oubli ce souvenir vainqueur
Fait descendre la paix divine dans leur cœur.