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Qui conduisent du fleuve aux montagnes prochaines.
Les grands tigres rayés y rôdent par centaines ;
Mais le tigre vaut mieux que l’homme au cœur de fer !
Viens ! Fuyons sans tarder, si mon amour t’est cher.


Çunacépa, pensif, et se baissant vers elle,
La regardait. Jamais il ne la vit si belle,
Avec ses longs yeux noirs de pleurs étincelants.
Et ses bras de lotus enlacés et tremblants.
Ses lèvres de corail, et flottant sur sa joue
Ses longs cheveux épars que la douleur dénoue.


— Les dieux savent pourtant si je t’aime, ô Çanta !
Mais que dirait le Roi, fils de Daçarhata ?