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Pour moi, que ne suis-je, ô chère maîtresse,
Le miroir heureux de te contempler,
Le lin qui te voile et qui te caresse.
L’eau que sur ton corps le bain fait rouler ;
Le réseau charmant qui contient et presse
Le ferme contour de ton jeune sein ;
La perle, ornement de ton col que j’aime,
Ton parfum choisi, ta sandale même,
Pour être foulé de ton pied divin !