Page:Lefèvre-Deumier - Confidences, 1833.djvu/358

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Quai mio destin, quai forxa, o quai ingauno
Mi riconduce desarmato al csmpo
La* ve sempre fon vinto !
PaTaiaca.

Pour en jouer le prix, j’ai vendu ma jeunesse,
Et contre des sermens hasardé ma richesse ;
Eh bien ! que l’on me rende aujourd’hui ce trésor,
Je sens qu’au même jeu je le joûrais encor.
J’avais pourtant, un jour, las de ce gaspillage,
Au nom de l’avenir, cassé mon valetage ;
Mais qui peut se soustraire à la fatalité, -
Et du piége des pleurs sauver sa liberté !
Elle a fait de la mort pour ressaisir ma vie,
Et moi, sûr que j’étais de cette parodie,
J’ai couru, j’ai volé, près de son lit menteur,
Reprendre ma livrée et mes galons de cœur.
Je l’ai revue… ô dieu ! que son orgueil de femme
A. bien vu, d’un coup-d’œil, que je tremblais dans l’âme.