Page:Lefèvre-Deumier - Le Clocher de Saint-Marc, 1825.djvu/28

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Y laisse tous les cœurs fatigués d’infortunes,
Croupir dans leur sommeil, comme l’eau des lagunes.
Où respirent les fils, ont vécu les ayeux :
Mais héritiers stagnants de leurs noms glorieux,
Ils en sont aussi loin, que l’écume grossière
Qui vient de leur rivage humecter la poussière,
Est loin du flot superbe, allant contre un écueil
Du joug de nos vaisseaux délivrer son orgueil.
Chargés, rompus, meurtris des plus viles entraves,
Ils ont déshonoré jusqu’au titre d’esclaves.


VII.


Oh ! de la Liberté si le bras aguerri
Ressaisissait enfin ton gouvernail flétri,
Que l’on verrait bientôt, Sydon régénérée,
Ton pavillon sauveur flotter vers la Morée,