Page:Lefrançais - La Commune et la révolution, 1896.djvu/31

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 29 —

mental ne sera pas ramené à l’état passif, et que cette passivité est la négation absolue du principe d’autorité, comment continuent-ils à se ranger sous le drapeau des autoritaires, républicains de nom seulement, et ne se distinguant des monarchistes que pour masquer sous leur prétendu républicanisme leurs appétits de pouvoir… et aussi d’argent ?

Nous pensons avoir suffisamment démontré que ce n’est point dans les anciennes conceptions gouvernementales, si démocratiques qu’elles se prétendent, que la révolution sociale — la seule dont les travailleurs aient à se préoccuper — peut trouver sa réalisation. Reste à examiner maintenant si cette réalisation ne se peut pas rencontrer dans les idées communalistes.

vii

Supposons une nouvelle action militante terminée.

Le peuple — c’est-à-dire tout ce qui vit de travail et relève à cette heure du bon vouloir capitaliste — le prolétariat enfin à reconquis une situation lui permettant de faire table rase de tous les privilèges économiques actuels. Il a pris à l’égard des bénéficiaires de ces privilèges telles mesures que compor-