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nationale[1], tant au point de vue de leurs intérêts locaux qu’à celui du libre jeu de ces intérêts, dans la Fédération générale, composée de ces divers groupes.

Alors la solution des problèmes économiques que soulèvent les nécessités modernes de production, d’échange et de consommation, solution entourée d’insurmontables difficultés, tant qu’elle ne se présente que comme l’œuvre de partis intéressés ou comme conceptions purement individuelles, cette solution devenait d’autant plus possible et réalisable que chaque groupe se trouvait appelé à en fournir les éléments, dans la sphère des intérêts qui lui sont propres. De cette façon, la Révolution sociale, s’accomplissait, non en vertu de l’action autoritaire, par conséquent oppressive et par cela même impuissante, mais grâce aux concours des volontés rationnelles et conscientes de tous les intéressés.

Les Droits de l’Homme, proclamés par la Révolution il y a un siècle passé, devenaient une réalité.

  1. Nous nous servons ici de l’expression « nationale », afin de rester dans les réalités actuelles, laissant à l’avenir le soin de la rectifier dans ce qu’elle a d’exclusif et d’irrationnel.