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que Séverine publia, en 1886, dans le Cri du peuple et pour lesquels il avait, depuis, vainement cherché un éditeur.

Cet éditeur, nous devions le trouver et nous l’avons trouvé en effet, Albert Goullé et moi, grâce au concours dévoué d’Élisée Reclus et aux souscriptions empressées des plus vieux amis de Lefrançais. N’était-ce pas à eux qu’incombait le soin d’ériger le monument dont il a laissé la matière ?

Quel marbre vaudrait ces pages sincères et de bon conseil, pour apprendre aux ignorants, rappeler au oublieux et signifier au ingrats, le nom d’un homme excellent, riche uniquement de ses convictions et généreux d’exemples ?

Nous comptons sur ce livre pour honorer et perpétuer la mémoire de Gustave Lefrançais comme il convient, c’est-à-dire en multipliant les dépositaires de sa pensée, les continuateurs de son action et les émulateurs de son désintéressement.

Février 1902.
Lucien DESCAVES.