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îeibnig an Sîicailc. 553

Cartes. Il faut que l’auteur du livre s’imagine qué des Cartes est devenu le souverain de l’Empire de la philosophie, à peu près comme le dictateur César l’estoit de celuy de Rome.l’avois presque oublie de dire un mot de la belle invention de feu M. l’Abbé Boisot de faire apprendre à écrire un enfant dans l’espace d’une demie heure mieux qu’il n’auroit fait pendant six mois d’école. Voila quelque chose de bien utile qu’il faudroit publier ; car je m’imagine que le secret ne sera pas perdu, puisqu’il n’en ’a pu donner des essais sans le faire connoistre. S’il y a moyen d’en sçavoir quelque chose, je vous supplie, Monsieur, de m’en faire donner part.le n’attends que l’occasion pour envoyer à Paris un exemplaire du Specimen de Mons. Morel, avec les lettres de Mons. de Spanheim que celuycy vous destine.

Le Thesaurus Brandeburgicus de Mons. Begerus, garde des médailles de S. A. B. de Brandebourg, avance fort. Vespère que le trésor incomparable des inscriptions anciennes de M. Gudius paroistra aussi un jour. Je vous souhaite une parfaite santé et suis avec zèle etc.

VIII.

24 Septembr. 1695°).

Vos bontós sont si efficaces, qu’il est difficile de vous écrire sans avoir sujet de vous remercier. On voit bien aussi que M. le président Boisot ne veut point ceder à feu M. l’Abbé son frère à l’égard de cette humeur généreuse et bienfaisante, qui le distinguoit de la pluspart des autres sçavans, comme il ne luy cede point en mérite. Je vous supplie donc, Monsieur, de luy marquer de ma part une reconnoissance entière, quoyque je me voye hors d’estat de la témoigner autrement qu’en paroles ; il est vray que j’espere que ce sera un jour en informant le public des obligations qu’il luy en a avec moy **).

J’ay bien de l’obligation aussi au bon religieux qui a pris la peine de 1-..¢î -Î- :

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