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I

574 Qeiimig au illicailc.

les fausses maximes qu’on refute, dont ils n’auroient rien’ sçu sans ces réfutations. Il en est de même des pietistes chez nous qui font pour le moins autant de bruit en Allemagne que les quietistes en Italie ou en France. Si on avoit ecouté les conseils de ceux qui vouloient qu’on n’écrivlt point contre, il y a longtemps qu’on n’en auroit plus parlé. Il y a dans le voisinage un homme tres sçavant à sa manière et tres ingénieux, qui nous menace d’une nouvelle Theologie et qui a donné déjà quelques echantillons. Sans moy, il y a longtemps que nous aurions, en luy un Heretique de plus ; mais j’ay tache tant que j’ay pu d’empêcher qu’on ne le refutàt point.

J’attends le jugement de M. d’Avranches sur ce que j’ay dit de Irmino autore Hermionum et Germanorum, et j’espere que cela ne luy deplaira point, puisqu’il est de mon sentiment. J’attends aussi un jour les notices de Coutance par sa faveur..

Je vous supplie de me communiquer le nom de cet amy qui vouloit écrire de fide veterum instrumentorum. Il faudroit exhorter les héritiers de ne point laisser perdre des choses si utiles. Je vous supplie aussi de pousser le B. P. Bonjour à amasser Vocabula linguae Aegyptiae, et de m’indiquer ceux que vous sçavez avoir ramassé Vocabula linguarum veterum, ut Camdenus et Pontanus gallica, Reinesius punica, Bochartus phoenicia passim et phrygia etc. Quoyque votre Minerva Arnalya ne soit pas un dieu topique, c’est pourtant une déesse peu connue et qui vous pourroit donner occasion de « lire quelque chose d’autres divinités peu connues, soit topiques ou autres. N’allez pas me deferer de ce que je vous ay dit de solvendo tam facile praedestinationis nodo. Il m’en arriveroit pis que ce qui m’est arrivé à l’occasion de ce que je vous avois écrit touchant M. Descartes. On a refuté ce passage de ma lettre dans un des Journaux des Sçavants, d’une manière qui marque un peu de passion et d’aigreur*).Pay repondu modestement comme je crois qu’on doit faire, mais d’une manière qui peut estre me servira d’apologie suffisante, si Mons. le presi ) Reflexions d’un Anonyme sur une lettre de Mr. Leibnîz, écrite in Mr. l’Abbé Nîeaiae (Journal des Savants Juin 1697). Qcibnigctw ãntmott îfi : Réponse aux Reflexious qui se trouvent dans le 23. Journal de cette année, touchant les conséquences de quelques endroits de la philosophie de Descartes (Journal des Savants 19. et 26. Aout 1697).

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