Page:Lemaître - Jean-Jacques Rousseau, 1905.djvu/87

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

gédie sur la Découverte du Nouveau Monde. Et, de 1741 à 1749, il écrit des épitres en vers, la Dissertation sur la musique moderne, le Projet concernant de nouveaux signes pour la musique, une petite comédie intitulée les Prisonniers de Guerre, l’opéra des Muses galantes, le Persifleur, premier numéro d’un écrit périodique qui n’eut pas de second numéro, l’Allée de Sylvie, l’Engagement téméraire, comédie en trois actes, en vers ; et j’en passe.

En 1745 il entre en rapports avec Voltaire, et il retouche pour lui la Princesse de Navarre qui reparaît à Versailles sous le titre de Fêtes de Ramire. — En 1747, son père meurt ; cela lui vaut un peu d’argent, dont il envoie une partie à madame de Warens. — La même année, il présente inutilement sa comédie de Narcisse aux Italiens.

Ses dîners avec Thérèse, sur la malle, dans l’embrasure de la fenêtre, ne l’empêchaient pas d’aller « dans le monde ». Il devient, je l’ai dit, secrétaire de madame Dupin. Francueil l’introduit chez madame d’Épinay. Il fait la connaissance de madame d’Houdetot la veille même du mariage de celle-ci. Il soupe chez mademoiselle Quinault.

Et sans doute il fréquente Grimm, Diderot, Condillac, dîne avec eux toutes les semaines au Panier Fleuri (restaurant du Palais-Royal), connaît d’Alembert et l’abbé de Raynal, et est considéré comme du parti des « philosophes » ; et sans doute, Diderot exerce quelque influence sur lui ; et sans