e marquis de Belloy, né à Paris en 1815, fut, pour ainsi dire, le frère de lettres du comte Ferdinand de Gramont, avec lequel il resta toute sa vie en fervente amitié.
Il a donné au théâtre Pythias et Damon, la Mal’aria, le Tasse à Sorrente ; mais son œuvre principale tient dans un seul volume dont l’heureux titre révèle l’esprit charmant : Légendes fleuries (1845).
Les plus purs souvenirs de la Grèce antique et du moyen âge apparaissant dans nos idées modernes font de ce petit recueil un précieux écrit.
ui n’a fait dans son temps l’école buissonnière ?
Lequel de nous, rêveur, s’il regarde en arrière,
Ne voit, dans le passé, rayonner à ses yeux
Ses premiers jours perdus, oasis radieux ?
Ô retards fortunés sur la pente fatale !
Verts glacis des remparts de ma ville natale,
Rivière des amants, dont le nom m’attirait,
D’où je revins un soir sérieux et distrait,