Page:Lerberghe - La Chanson d'Eve.djvu/205

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En robe de pâle clarté,
Douce comme la nuit d’été,
Soyeuse et blonde,
Des fleurs de l’autre monde
En sa chevelure d’or,
Celui qui est l’Ange en voyage
Descend l’escalier des nuages,
Et vient vers celle qui dort.

Messager à l’âme sereine,
Il approche lentement,
Comme une aube lointaine ;
Et regarde, en se haussant
Sur la pointe de ses pieds brillants,
Dans le profond sommeil où murmurent