Page:Lerberghe - La Chanson d'Eve.djvu/52

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Et leur voix est lointaine,
Leur si frêle voix.
Elles chantent : sœur humaine,
Est-ce que tu nous vois ?

Oui, leur dis-je, ô mes sœurs, et sur elles
J’ouvre ma bouche ardente qui rit,
Et mes yeux merveilleux d’être émerveillés d’elles.

Et je ris à leurs paroles,
Elles ne savent pas pleurer,
Mais comme de l’onde leur rire tombe,
Mon rire monte.