Page:Lerberghe - La Chanson d'Eve.djvu/67

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L’ange de l’étoile du matin
Descendit en son jardin
Et s’approchant d’Elle :

« Viens, lui dit-il, je te montrerai
Les beaux vallons et les bois secrets
Où vivent encore, en d’autres rêves,
Les esprits subtils
De la terre. »

Elle étendit le bras, et rit,
Regardant entre ses cils
L’ange en flamme dans le soleil,
Et le suivit en silence.