Page:Lerberghe - La Chanson d'Eve.djvu/96

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Ô Lumière,
Qui fis mes yeux d’azur
Et d’humide splendeur,
Comme de pures et claires
Fleurs des airs !

Ô Désir, qui créas ces lèvres,
Qu’entr’ouvre un sourire
Et qu’un baiser soulève !

Ô Amour,
Qui façonnas de tes mains
Douces et blanches,
Cette coupe de mon sein,
Où, à l’entour d’une fleur close,
Court une branche
De bleu jasmin !