Page:Lermina - L’Énigme.djvu/113

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— Il me les a prises… de force ! sanglota madame de Morlaines.

— Eh bien ! ces lettres… écoutez, M. de Samereuil ! écoute, Germaine ! ces lettres… étaient, non de celle que tu accusais… ces lettres avaient été écrites par ma mère, Berthe des Chaslets, à son amant… et elles prouvaient que, moi, voleur de nom, j’étais le fils de cet amant… Germaine ! Comprends-tu maintenant ?…

M. de Samereuil était foudroyé. Germaine avait poussé un cri et s’était affaissée sur le parquet.

Georges, ivre de désespoir et de honte, continuait :

— Et quand cet homme, ce grand honnête, a vu s’écrouler cet édifice de souvenirs, quand il a vu cette infamie s’étendre sur les trente années du passé…

— Quand il a su, dit Marie de Morlaines avec un accent déchirant, que vous, Georges, qu’il aimait de toutes les éner-