Page:Lermina - L’Énigme.djvu/120

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— Oh ! je vous le jure ! s’écria Marie.

— En partant, je vais vous laisser une procuration générale… Oui, j’agirai comme si j’étais réellement l’héritier de M. de Morlaines… Vous disposerez de sa fortune… je ne vous demande qu’une chose… faites aimer, faites bénir sa mémoire !…

— Et maintenant, fit Georges en se levant, je vous dis adieu !… Vous ne me reverrez jamais !…

— Mon ami ! mon fils ! cria M. de Samereuil en le saisissant dans ses bras.

— Ne me donnez pas le nom de fils, dit Georges d’une voix sourde, vous me faites trop de mal…

— Et moi, fit Marie en lui tendant la main, ne voulez-vous plus m’appeler votre mère ?…

— Ce serait vous insulter ! répondit le marin avec une rudesse involontaire…

Il sortit. M. de Samereuil et madame de Morlaines n’avaient pas osé le retenir.