Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/101

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Et Bobby, l’incorrigible, de s’écrier :

— À propos de Coxward… vous vous rappelez comment vous tous, tas de folliculaires français, vous vous êtes rués après mes chausses lorsque je soutenais que le corps de l’Obélisque était celui de Coxward !… A-t-on assez ri ! A-t-on assez insulté la police de mon pays et cherché à déshonorer l’Angleterre en l’humble personne de son plus fidèle citoyen…

« Eh bien, môsieur ! il faudra déchanter et reconnaître que c’était vous, misérables gratte-papier, qui, en infligeant un stupide démenti à un homme de bien, commettiez une action répréhensible de tout point et dont vous porterez la peine en ce monde et dans l’autre…

Labergère regardait Bobby avec quelque étonnement. Que rabâchait-il avec son histoire de Coxward, ubiquiste ? Il savait bien, lui, que cette simultanéité de présence était impossible, puisque c’était lui qui, rédacteur au Reporter, avait, pour le compte de ce journal, institué et mené à bien l’enquête à laquelle le solicitor de Londres avait conféré toute authenticité.

Pourtant, comme maintenant il était attaché au Nouvelliste, adversaire du Reporter, il eût été fort satisfait que Bobby ne fût pas fou et