Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/253

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vit rien de spécial et encore reçut une nasarde.

Décidément, il se passait un fait bizarre : il porta la main à son visage et la sentit mouillée. Puis, descendant à son collet, il constata la fâcheuse vérité… son vêtement, son gilet, sa chemise étaient littéralement trempés… il pleuvait !…

Il bondit sur ses pieds qui claquèrent sur une flaquette d’eau…

— Hé ! messieurs, cria-t-il, alerte !… nous sommes inondés…

À sa voix, Labergère et Athel s’étaient brusquement éveillés… et tous deux, éprouvant la même sensation d’humidité, poussèrent des exclamations de surprise…

— Une inondation ! fit Labergère. Ça me rappelle Ivry !…

Mais Sir Athel n’avait nul désir de plaisanter : bien vite, il s’était aperçu que cette pluie de gouttelettes provenait de la fonte des stalactites qui pendaient de la voûte… et en même temps, prêtant l’oreille, il lui sembla percevoir le bruit doux et persistant de ruissellements… en même temps, il n’était pas douteux que la roche sur laquelle ils étaient réfugiés avait perdu la plus grande partie de son revê-